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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 11:24
intervention des élu(e)s communistes et républicains

SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS
Le PLANNING FAMILIAL

 

L'occasion nous est donnée de souligner le soutien apporté par la Municipalité au Planning familial, mais également d'évoquer les problèmes rencontrés par cette association.

 

Le Planning familial a lancé l'an passé un cri d'alarme. Pour 2009, l'Etat a diminué de 42% le montant habituellement affecté au conseil conjugal et familial, activité historique du Planning.

C'est la suppression totale des acteurs intervenant sur le droit à la sexualité qui est ainsi programmée.

 

L'information, et l'orientation pour la contraception, la fécondité et la sexualité sont donc appelé à disparaître par la seule volonté de l'Etat, ainsi que la préparation des jeunes à leur vie de couple et à la fonction parentale.

Si cette politique se confirme, ce sont 1/3 des associations existantes qui disparaitront.

Ce sont les avancées de la loi Neuwirth de 1967, qui sont remises en cause.

Aujourd'hui, à Villeurbanne, également le Planning est en difficulté.

 

Le Planning de Villeurbanne a besoin, aujourd'hui d'autres locaux plus grands afin de respecter la parole des demandeurs, souvent en détresse, et la confidentialité.

 

Plus grave, si j'ose dire, outre l'information sur la contraception, ce sont les informations sur les MST qui pâtiront de ce désengagement de l'Etat.

Or, on sait que celles-ci sont en augmentation constante, et que les victimes des MST (hors SIDA, car on croit toujours qu'il ne s'agit que du Sida) sont plus particulièrement les jeunes. On sait aussi qu'on ne guéri pas de toutes les MST, d’où l'absolue nécessité d'encourager, d'augmenter les moyens d'information sur la sexualité et les protections.

La France enregistre chaque année 200 000 avortements, indique un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Un chiffre qui reste stable d'année en année. Au point, note le rapport, qu'« on estime que 40% des femmes en France auront recours à l'avortement au cours de leur vie ».

Paradoxalement, le pays n'arrive pas à faire baisser le nombre d'IVG, alors que c'est un des pays où le taux de contraception est le plus élevé (« moins de 5% des femmes déclarent ne pas utiliser de contraception alors qu'elles ont une activité sexuelle et ne souhaitent pas être enceintes »).

On note que 70% de femmes sous contraceptifs parmi les IVG est stable depuis des années. Elle l'explique par un manque d'information sur les différentes méthodes de contraception possible :

« Le choix doit être fait en fonction du mode de vie, de la sexualité ou encore de la réaction aux hormones. Sinon, le taux d'échec augmente. »

La méthode Ogino, qui, ne riez pas, est encore employée, et a fait largement faillite et l'abstinence prônée par certains reste une position idéologique et une vue de l'esprit. Les faits sont têtus. 

Les élus communistes et républicains voteront bien entendu les subventions aux associations examinées en commission.

 

Néanmoins, ils vous demandent, Monsieur le Maire, d'examiner la possibilité d'augmenter la subvention allouée au Planning, que la Municipalité, je le rappelle, soutient déjà, pour les raisons évoquée ci-avant.

 

Marc Ambrogelly

           
 
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 11:19
Intervention des élu(e)s communistes et républicains
 

de la Ville au financement du logement social.

Bien entendu les élus communistes et républicains sont absolument d'accord avec cette politique de soutient a la construction du logement social.

Il reste bien entendu beaucoup à faire, puisque on dénombre, pour le département du Rhône d'environ 50000 demandes non satisfaites.

On peut également souligner que la loi Boutin qui prétend s'attaquer à l'exclusion en matière de logement, en modifiant les textes d'application des surloyers a mis dans l'obligation pour des ménages qui n'ont pourtant pas de revenus suffisants de quitter les logements sociaux.

Aggravant du coup la précarité des revenus moyens et des revenus les plus faibles.

Mais je souhaite réitérer la demande faite précédemment pour le logement d'urgence des personnes dans une situation de grande exclusion sociale et momentanément à la rue, "le 115" géré par l'Etat ne remplissant plus son rôle du fait d'un nombre de plus en plus important d'hommes et de femmes et d'enfants vivant dans les rues et du manque de volonté de sa part de faire face à ses obligations minimales d'humanité a destination des victimes de sa politique économique et sociale.

Pouvez-vous m'indiquer, Monsieur Vermeulin, si vous pensez pouvoir doter notre ville dans un futur rapproché de lieux d'accueils de cette population, qui, il ne faut pas l'oublier, meurent de froid et d'absence de soins ? 

Marc Ambrogelly           

 
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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 11:10
Intervention des élu(e)s communistes et républicains

VENTE DE LOGEMENTS SOCIAUX : c'est NON !

Pour cette délibération, concernant la vente par l'OPAC du Rhône de 32 maisons, Monsieur Vermeulin, vous faites une sorte de bilan depuis 2008 des logements sociaux locatifs proposés à la vente. 

Un des objectifs affiché est, je vous cite : "Dégager des ressources propres en vue de financer partiellement la réhabilitation ou le développement du patrimoine des opérations concernées"

Les chiffre de ce bilan sont éloquents, en effet (sauf erreur ou mauvaise interprétation involontaire de ma part, et auquel cas je vous prie de m'excuser)

488 logements proposés a la vente, 125 vendus soit 25%.

Les prix au m² sont bien entendu au dessous du marché, puisque il s'agit d'une opération "a caractère social".

Ce qu'on ne nous dit pas, ce que les bailleurs sociaux ne disent pas c'est quels types de logements sont vendus (combien de pièces), et si on réhabilite ou reconstruit, quelles seront, en moyenne le nombre de pièces des nouveaux logements proposés.

Cette précision à son importance c'est certain.

Pour les logements mis en vente et non acquis par les locataires, que propose-t-on a ces locataires en équivalence, et où et pour quel montant de loyer.

L'OPAC de Villeurbanne a adressé en 2009, 3 390 lettres de relance simple à des locataires suite à un incident. C'est 8 % de plus qu'en 2008. Le nombre de lettres de relance pour deux mois d'impayés à, lui, progressé de 19 % pour s'établir à 1 247. Quant aux procédures d'actes d'huissier, elles sont en hausse de 11 %. Seul le nombre d'expulsions est en recul (passant de 11 à 9). « On voit apparaître des profils de ménages en situation d'emploi. Ce sont aussi des personnes qui ont un emploi, mais qui ne leur permet pas de vivre décemment ». Peut-être la partie émergée de l'iceberg : « Plus de la moitié de nos locataires sont bénéficiaires d'APL (Aide personnalisée au logement).

Ce qui signifie que les locataires de l'OPAC et la population de notre ville également s'appauvrissent dangereusement.

Bien entendu, ce phénomène n'est pas une spécificité villeurbannaise explique l'Opac du Rhône.

En matière d'impayés, nous voyons une dégradation depuis décembre », confirme-t-elle également, évoquant « une contraction des budgets » et des intérimaires qui peinent à retrouver un travail

Et pourtant les bailleurs sociaux mettent en vente des logements locatifs, dont on se rend aisément compte qu'ils ne pourront en aucun cas, dans leur totalité, être acquis par les locataires en place.

 

Pour les élus communistes et républicains ceci relève d'une totale incohérence dans l'approche de la situation économique de nos concitoyens, une gestion quasi surréaliste du patrimoine de logements sociaux eu égard a la crise économique.

C'est pourquoi nous voterons contre la vente objet de cette délibération.

 

Marc Ambrogelly

 
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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 11:52
Appel contre le projet Darcos de mise à mort de la médecine du travail

À l’heure de la sous déclaration massive des accidents du travail, de l’augmentation des maladies professionnelles et des suicides au travail (comme cela a été révélé à France Télécom) à l’heure de la hausse des accidents cardiaques et vasculaires liés au stress et à la souffrance au travail, à l’heure où dérivent les méthodes de management et leurs exigences dévorantes de productivité, faut-il affaiblir ou renforcer la médecine du travail ?

Après plus de vingt ans de dégradation continue de la santé au travail, nul ne nie qu’il y ait besoin d’une grande réforme pour la reconstruire. Mais les salariés, les syndicats, les professionnels des questions de santé au travail sont terriblement inquiétés par les orientations de la « réforme » annoncée de M. Darcos.

C’est un projet qui va dans le sens de celui du Medef auquel, pourtant, tous les syndicats de salariés se sont opposés unanimement en 2009. Il propose carrément de violer le cadre de responsabilité du médecin du travail pour qu’il serve de bouclier protecteur à celui des employeurs. Il est en contradiction de manière rédhibitoire avec les principes du Code de Déontologie médicale inscrits dans la Loi. Il projette d’organiser les prochains services de santé au travail (SST) en donnant total pouvoir au patronat : seront juges et parties ceux-là mêmes qui créent les risques.

Plus que jamais les médecins du travail et les autres acteurs des SST seront cantonnés dans des activités éloignées de la défense de la santé des travailleurs. Il s’agit de la mort de toute réelle prévention en santé au travail. Il s’agit de « démédicaliser » la seule spécialité dont l’objet est le lien entre la santé et le travail. Il s’agit de prendre prétexte de la pénurie (réversible) de médecins du travail en les remplaçant par des infirmiers alors que ceux-ci ne peuvent pas se substituer aux médecins et qu’ils n’ont pas de statut protégé. Il s’agit de transférer ces missions aux directeurs des services interentreprises de santé au travail (SST) c’est-à-dire aux Conseils d’Administration composés majoritairement d&rsq uo;employeurs (2/3). Il s’agit de déposséder les « commissions de contrôle » de leurs prérogatives notamment en ce qui concerne le droit d’opposition à la mutation ou au licenciement des médecins du travail, alors qu’au contraire ce droit d’opposition devrait être étendu pour que tout « Intervenant en Prévention des Risques Professionnels » bénéficie d’un statut de « salarié protégé ».

Comment une « prévention » peut-elle exister, sans entretien clinique régulier avec les salariés, en espaçant les visites tous les 3 ans ? L’aptitude et l’inaptitude seraient définies du point de vue patronal : actuellement ces notions n’ont pas de définition légale, le médecin du travail les apprécie au cas par cas selon les risques pour la santé liés au poste de travail. Une nouvelle définition écrite dépendrait exclusivement de la capacité du salarié à effectuer la totalité des tâches prescrites : elle aurait une « simplicité » radicale, binaire (apte ou inapte) et reviendrait à supprimer toute notion d’aménagement de poste et d’adaptation des tâches à l’homme.

Le Medef voulait aussi que le médecin-conseil puisse déclencher une procédure obligatoire de retour au travail pendant l’arrêt de travail. L’employeur serait libéré de ses obligations de reclassement dès la visite de reprise. Après cette visite unique, et dans un délai de 21 jours, le salarié déclaré inapte pourrait être licencié. Les voies de recours, aujourd’hui possibles auprès de l’inspection du travail, seraient renvoyées à des dispositions non précisées. Le projet de X. Darcos reprend les mêmes intentions, très dangereuses pour les salariés victimes d’accident du travail ou de maladie professionnelle. Au contraire de tout cela, une véritable prévention en santé au travail est nécessaire et possible.

L’indépendance professionnelle exige que les préventeurs soient à l’abri des pressions de ceux qui les paient. Avec le mode de production en flux tendu et la recherche effrénée de gain de productivité, les conditions de travail se dégradent partout, tous les secteurs sont « à risques », bureaux comme ateliers. Une authentique médecine de prévention, en adéquation avec les constats sur le terrain, peut tirer sa grande pertinence de l’entretien clinique régulier des salariés avec le médecin du travail. Il faut que la médecine du travail authentique et spécifique soit un véritable service public indépendant, avec les moyens nécessaires, la formation, les effectifs, et la prévention apparaîtra redoutablement efficace, progressive et finalement « économique » dans l’int& eacute;rêt des salariés.

Que tous les acteurs de progrès refusent ensemble le projet Darcos de mise à mort de la médecine du travail POUR une authentique médecine du travail, indépendante, dans l’intérêt exclusif de la santé des salariés !

Signez cet appel sur le site "non-mort-medecine-travail.net"

 

 

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 20:44

Nous avons rempli la salle du CCVA ! Ce n'était pas gagné : nous ne pouvions compté que sur nous-mêmes puisque les médias nous ont boudé ! Et ce sont plus de 100 personnes qui sont venus écouter les interventions d'Elisa Martin, d'Armand Creus, de MF Vieux-Marcaud et de Mohamed Fared. Un succès, modeste certes mais un succès certain. Il Ceci ne peut que nous pousser à continuer le travail militant d'information qui a été commencé sur Villeurbanne. Les prochaines semaines seront déterminantes. En tout cas, une belle soirée militante et conviviale qui en appelle d'autres !
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 12:50

Le Front de gauche a présenté hier sa liste dans le Rhône. Elle sera conduite sans surprise par la communiste Marie-France Vieux-Marcaud, vice-présidente sortante de la Région.

 Si la liste régionale sera conduite par l'Iséroise ex-PS Elisa Martin, aujourd'hui passée au parti de gauche, c'est bien une communiste qui mènera la campagne des Régionales pour le Front de gauche dans le Rhône. La vice-présidente sortante Marie-France Vieux-Marcaud est en effet la tête d'une liste, dévoilée hier, qui compte un quart de représentants de la société civile.

Les communistes se taillent évidemment la part du lion avec dix-huit des quarante-cinq candidats. Dont quatre des cinq premières places pour Marie-France Vieux-Marcaud, Danielle Lebail, Serge Tarassioux et Christiane Puthod. Soit trois sortantes et le maire de Pierre-Bénite.

Bernard Genin, le maire de Vaulx-en-Velin, arrive en douzième position, alors que le maire de Givors Martial Passi et le vice-président vénissian du Sénat Guy Fischer sont en fin de liste.

Le parti de gauche compte neuf candidats, avec Daniel Baiguini en sixième position. Gauche unitaire n'a que trois candidats, mais Armand Creus est placé en deuxième position. Enfin, on compte deux alternatifs et un candidat chacun pour le Mouvement politique d'éducation populaire et l'association vaudaise Initiative citoyenne.

Parmi les candidats de la société civile, on retrouve notamment le syndicaliste et membre du conseil supérieur de la prud'homie Bernard Augier.

Le Front de gauche a prévu de dévoiler son programme le 12 février. Un programme où l'on retrouvera en bonne place la proposition de « travailler à la gratuité du TER » comme l'a annoncé Marie-France Vieux-Marcaud. Mais aussi « lutter contre les réformes des lycées et le désengagement de l'Etat, œuvrer à un nouveau type de développement créateur d'emplois socialement utiles et respectueux de l'environnement, nous attaquer au capitalisme car il est incompatible avec l'écologie ».

Si la communiste rhodanienne s'est dite « contente de notre bilan à la Région », Elisa Martin, la tête de liste régionale, a rappelé que « au soir du premier tour, l'ensemble de la gauche aura à prendre ses responsabilités pour savoir si elle veut rassembler ». Mais sans le MoDem « qui défend des positions capitalistes et antisociales ».

Armand Creus, de Gauche unitaire, en a profité pour lancer un appel au NPA. « Il doit rejoindre le Front de gauche dès le premier tour. Il est encore temps. Ça permettrait un rapport de force plus favorable avant le deuxième tour ».

Reste que l'adversaire est bien identifié pour le Front de gauche. « Ce qui nous rassemble, c'est de battre la droite et de dire à Sarkozy ce que nous pensons de sa politique » conclut Elisa Martin.

Un meeting est prévu à la Bourse du Travail de Lyon le 9 mars avec Marie-Georges Buffet, Jean-Luc Mélenchon et Christian Piquet.

François Guttin-Lombard


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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 20:20
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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 16:08

debat4

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 12:28
elisamartin

Voici déjà 2 noms qui viendront à cette rencontre et non des moindres :

Elisa Martin (PG), tête de liste régionale du Front de Gauche

M.F. Vieux-Marcaud (PCF), tête de liste du Rhône.

De bien belles "têtes d'affiche" pour une rencontre qui aura lieu, et nous venons de la savoir, en même temps que celle faite par le PS, et ce dans la même salle.
Un challenge nous attend ! Faire que cette soirée soit une réussite, dans une des grosses sections départementales du PS.
A n'en pas douter, la soirée risque d'être animée !
Alors, soyons nombreux(euses) pour le Front de Gauche lors de cette soirée ! 
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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 12:23

La fédération du Rhône du PCF organise le

 

Lundi 25 janvier à 19 h

1 cours Albert Thomas, Lyon 3e

04 72 09 03 60

 

un exposé avec débat de Marie-France Vieux-Marcaud, vice présidente du conseil régional, sur le thème :

 

"Le projet gouvernemental de réforme des collectivités territoriales"

 
 

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